jeudi 30 juin 2011

rando du 23 juin. Que de montées ....

voici quelques temps que je n'avais "randonnée" et fierotte, j'ai dit oui pour une ballade dans l'Aisne de 18 kilomètres. J'appréhendais tout de même !
Nous voilà donc partie vers Vic-sur-Aisne, puis Ambleny. Dépôt des voitures près de l'église. Sac sur le dos, chaussures aux pieds, et nous voilà partis de bon matin (enfin, 9h)
Cette rando tourne autour d'Ambleny en passant par Ressons-le-long, Saint Bandry ....

Et voilà.....la première montée !  il y en aura six ou sept dans la journée ! bon, presqu'autant de descentes, mais tout de même, pour une "néo" comme moi, c'était vraiment "trop dur!!!" (comme disait J.Balasko dans la descente au ski)
Mais nous avons été récompensés par les paysages vallonnés que nous avons traversés, les villages aux toits typiques de la région Soissonnaise, dont chaque côté donne l'impression que le mur se termine en escalier de chaque côté du toit, et que l'on nomme depuis le Moyen âge :  pas de moineaux.
La rando nous menant de lisière de bois aux bords des champs, nous avons fait quelques rencontres avec des chevaux, ainsi qu'avec une famille de petits chevreuils. Nous étions aussi intrigués les uns que les autres et sommes restés à nous contempler durant plusieurs minutes sans bouger, sans faire de bruit, juste pour le plaisir des yeux.



Notre parcourt est appelé : les pas de St Martin -  du nom de ce général Romain ayant parcouru les chemins de la Gaulle et voyant un miséreux, a coupé sa cape rouge en deux pour la remettre au mendiant transi ....
(mais cette histoire est valable dans tous les coins de France)

Sur le chemin de retour nos pas nous ont ramenés vers la plaine et des champs de pomme de terre d'un rose magnifique... pauvres citadins que nous sommes... il a fallut se consulter pour s'approuver mutuellement et constater que nous étions bien devant des plants de patates !

Enfin, retour sur le parking face aux tours, restant d'une place forte, construite avant 1200, et faisant partie du patrimoine de Philippe Auguste, sous le nom de Tour Rondail, vers 1214.

Là, oh, surprise au moment de changer de chaussures ... les jolies "cloques" !!!  et les jambes qui ne veulent plus rien savoir, et les courbatures, et les douleurs dans les hanches....., ben oui, on a tout de même marcher un peu plus de 20 kilomètres !!!   mais quel plaisir de dire :
- et bien oui, je l'ai fait !

Alors,  A LA PROCHAINE

jeudi 16 juin 2011

voyage en Croatie

Nous en avions tellement parlé, rêvé....et finalement, le 3 juin, embarquement à Roissy CDG!  Après 1h45 de vol, atterrissage à Zagreb, sous un ciel incertain, puis installation dans un car confortable et climatisé, et en route pour 3h de voyage du nord de la Croatie, vers la province d'Istrie, à l'est du pays, et proche voisine de la contrée de Venise, où son effet se ressent dans le charme des villes et les paysages.

Notre arrivée à Pula s'est faite sous un ciel bleu et un soleil resplendissant. Le beau temps et la chaleur étant avec nous, plus rien à craindre.
Nos organisateurs ont fait le plein de bonnes intentions en nous logeant dans un splendide hôtel, dont presque toutes les chambres avaient vue sur la mer (la mienne oui, oui) nous organisant une journée découverte de la ville, d'une ballade en mer, avec pic-nique marin et arrêt sur une petite plage pour les mordus du plongeon, bref, un week end de rêve.
Mais nous étions aussi sur place pour donner de la voix. Deux soirées étaient prévues. Nous avons donné un concert dans une des églises de Pula, puis le lendemain soir, dans le théâtre du Palais des Combattants, où étaient réunis l'ensemble des choeurs, 8 au total, venant d'Autriche, d'Allemagne, de Slovénie, d' Italie....
et nous avons pû constater que l'on n'était pas si mauvais, après tout !




Tout ayant une fin, nous sommes revenus le dimanche, mais avons été gêné, à l'aéroport de Zagreb, par le départ du Pape, qui avait le choisi les mêmes dates que nous pour se rendre en Croatie !! ben tient !
L'atterrissage à Roissy s'est fait sans encombre, mais c'est l'arrivée à Villepinte, par le car, qui fût épique :
une pluie d'orage a choisie le moment où nous rejoignons nos voitures pour nous tomber dessus frénétiquement, et là, ce fût le sauve-qui-peut, plus le temps de s'attader et de bisouter les copines, plus qu'une idée en tête, se mettre à l'abri dans sa voiture et rejoindre ses pénates sans tarder.
On dira au revoir une prochaine fois !